La premiere partie assurée par un groupe de rock nommé Rulling Party a bien failli endormir l'assistance mais le talentueux choriste d'Alicia Keys , Jermaine Paul a rattrapé l'ambiance en offrant quatre morceaux tirés de son propre album.
Mais malgré son aisance, sa magnifique voix et son sex appeal, Jermaine ne réussi pas à nous faire oublier Alicia qui se fait languir. Elle finie par faire une entrée royale faite de sublimes jeux de lumiere. Et c'est partie pour un show exceptionnel de plus de deux heures.
La reine du Rnb, au grand étonnement de certains, se déhanche et offre un show dynamique.
Alicia mélange avec brio tableaux enflammés à consonnance funky et parfois même reggae, et moments beaucoup plus intimes entre elle, nous et son piano.
La salle, épatée par la performance vocale de la chanteuse dans How come you don't call me, lui offre une véritable standing ovation. Alicia Keys émue, semble revigorée et reprends le show avec encore plus d'energie.
Les moments forts du concert ont été son interprétation de Got to be there de Michael Jackson, et aussi le retour à ses premiers succès tels que Fallin', Butterfly et A Woman's worth qui ont enflammé la salle. Mais ce n'était rien comparé à la surprise réservé par Alicia Keys. Après 1H30 de show un artiste la rejoint sur scène. Cet artiste n'est autre que Lenny Kravitz qui a mis la salle à ebullition avec son jeu de guitare. Après ce duo explosif le Zenith est survolté. Le concert se poursuit entre autre avec Diary qu'Alicia chante en duo avec son choriste Jermaine Paul.
Elle cloture ensuite le concert en interprétant No one en choeur avec le public.
Le moins qu'on puisse dire est qu'Alicia Keys est une véritable showgirl.
Pour ceux qui n'ont pu assister aux concerts des 27 et 31 mars, Alicia revient le 12 julllet à Paris Bercy. Peut être réserve-t-elle encore de bonnes surprises pour sa dernière date française.